Déploiement des bornes de recharge pour véhicules électriques : top départ !
Avec 8% de part de marché et près de 11 000 immatriculations de véhicules (deux fois plus qu’en décembre 2019), le mois de janvier 2020 a constitué un nouveau record et confirme la dynamique très positive de la mobilité électrique dans l’hexagone.
Loin d’être anecdotique, ce signal acte une bascule irréversible de la société vers des modèles de mobilité plus propres. Une transition d’ailleurs expressément prescrite par la Loi d’Orientation sur les Mobilités (LOM) du 24 décembre 2019, qui enjoint collectivités, entreprises et copropriétés à agir pour accélérer, à leur échelle et calendrier à l’appui, le développement de la mobilité électrique.
Au cœur de cette stratégie collective, le déploiement massif des bornes de recharge. D’ici 2022, le nombre actuel de points de charge (24 000 pour les territoires, 90 000 pour les particuliers, 130 000 pour les entreprises au 1er janvier 2019) devra être multiplié par cinq. La LOM rend obligatoire d’ici à 2025 le pré-équipement de bornes de recharge électriques dans tous les parkings de plus de dix places des bâtiments neufs ou rénovés et l’équipement de tous les parkings de plus de 20 places des bâtiments non-résidentiels.
Et d’ici 2030, ce sont 7 millions de bornes qui devront être installées, dont 700 000 sur l’espace public.
Renforcement du pré-équipement, développement du « droit à la prise », incitations pour le raccordement, le message porté par la LOM est clair. Afin de répondre au mieux aux injonctions réglementaires, élus, chefs d’entreprise et copropriétaires devront sans doute se faire accompagner. En effet, au-delà de l’installation, la gestion d’un parc de bornes comprend aussi la mise en place de solutions de supervision permettant notamment le suivi des consommations, le reporting, l’administration à distance des infrastructures et la télémaintenance.
L’instauration d’un cadre légal favorisant l’installation d’infrastructures de recharge pour véhicules électriques démontre une nouvelle fois la primauté du rôle de l’État qui se doit d’être le principal acteur de la transition vers des modes de mobilité plus propres.
Artemiy Rozhetskin, Responsable Marketing Corporate & So’Lab chez Sogetrel, Juliette Moriceau, Ingénieure Commerciale Smart Solutions chez Sogetrel et Matthieu Gilbert, Chef de Projet Smart City chez Sogetrel